J’aimerais vous parler d’un jeu innovant, Run an Empire, qui est en développement depuis un petit moment déjà puisque il a été lancé en beta après une campagne de financement KickStarter en 2014. Je n’ai pas pu participer à la première campagne de financement mais Location Games, l’éditeur, a fait une nouvelle campagne de financement un an après, à laquelle j’ai participé. C’est à ce moment-là que j’ai pu avoir accès à une première version beta qui n’avait rien à voir avec l’application telle qu’elle est aujourd’hui.
Justement, l’application, parlons-en : Run an Empire est un jeu de stratégie multi-joueurs qui consiste à capturer des territoires, à gagner des pièces et à les utiliser pour faire évoluer son territoire de l’âge de pierre à l’âge spatial. Ça ressemble un peu à des jeux comme Civilization ou Age of Empire.
La grosse particularité de Run an Empire, c’est que cliquer sur son écran ne va pas suffire, là il va falloir enfiler ses chaussures et suer à grosses gouttes pour défendre son territoire puisque le jeu prend place dans le monde réel et que pour progresser, le jeu oblige les joueurs à se déplacer littéralement sur la carte.
Pour progresser, il va falloir sortir dehors et suer à grosses gouttes puisque le jeu prend place dans le monde réel
Pour capturer des territoires, il faut donc les traverser en courant (ou en marchant pour ceux qui ne se sentent pas aptes à s’enquiller une séance de running). À chaque course, l’application comptabilise le nombre de parcelles traversées (les « hexagones » dans le jeu). Chaque run rapporte des pièces qui peuvent être dépensées pour construire des infrastructures sur les territoires que vous avez conquis.
Ces infrastructures vous permettent ensuite de « produire » et de gagner des pièces automatiquement par laps de temps (même si vous gagnerez bien plus de pièces en allant courir).
Le but du jeu est donc d’augmenter la production pour gagner toujours plus de pièces et ainsi pouvoir améliorer les infrastructures. Quand vous atteignez un palier de pièces, l’application vous propose d’échanger toutes vos pièces contre le passage à l’ère suivante (par exemple, l’âge de fer, l’âge classique, l’âge de la renaissance…). Chaque époque offre des nouveaux moyens de productions plus évolués, de nouveaux bâtiments…
Le design de la carte est particulièrement réussi !
Comme vous pouvez le voir sur les captures d’écran, le design de la carte est particulièrement réussi (il n’a plus rien à voir avec la première version du jeu). La carte est découpée en petits hexagones. Pour conquérir un hexagone, il est nécessaire de le traverser en courant, c’est donc la trace GPS de votre course qui déterminera les hexagones que vous avez traversé.
D’autres mécanismes sont également mis en place pour augmenter la compétition entre les coureurs comme la capture de châteaux (qui donne un bonus dans la production).
Il est possible de synchroniser l’application avec Strava et donc de pouvoir courir seulement avec sa montre GPS
Il faut savoir qu’à l’origine, j’utilisais très peu l’application puisque cela nécessitait d’aller courir avec le téléphone et de déclencher une course depuis l’application. Or, je ne cours pas avec mon iPhone mais seulement avec ma Garmin et mon Apple Watch. Depuis peu, il est possible de synchroniser l’application avec Strava pour faire remonter automatiquement les courses.
La fonctionnalité vient juste de sortir et il existe encore quelques bugs : la course est systématiquement remontée 2 fois (même si l’application détecte maintenant le doublon et n’octroie plus les points en double), les statistiques de course sont inexactes (erreur dans le nombre de kilomètres, dans l’allure et la vitesse).
Les réseaux sociaux ne sont pas oubliés puisqu’il est possible de partager votre course sur Facebook, Twitter, etc… ce qui vous octroie un bonus de pièces.
L’application est intégralement en anglais.
L’application inclut un système de micro-achats (pour acheter des pièces, des gems…) mais il est tout à fait possible de progresser sans devoir débourser un centime.
L’application est par contre intégralement en anglais mais elle a le mérite d’être très imagée donc ça ne pose aucun souci de compréhension même si on ne comprends pas la langue de Shakespeare. J’espère quand même que les développeurs vont ajouter d’autres langues assez rapidement.