La marque Sudio, dont j’avais déjà testé le modèle Tre et le modèle ETT, m’a recontacté afin que je teste l’un de leurs derniers modèles, les Sudio Nio.
Ce sont des écouteurs bluetooth true wireless, en forme de tige, qui ressemblent très fortement aux AirPods d’Apple. Ils ne rentrent pas complètement dans le canal auditif, ce sont pas des intra-auriculaires. J’apprécie particulièrement ce format ouvert, notamment pour les activités sportives avec des impacts au sol comme la course à pied. Cela évite la sensation désagréable des pas qui résonnent et surtout, cela permet d’être attentif et d’entendre ce qui se passe autour de soi.
Les Sudio Nio sont certifiés IPX4 (résistant aux éclaboussures), ils devraient donc résister à la pluie, ce qui rend possible une utilisation outdoor.
L’autonomie annoncée est de 5h30 heures par charge et de 20 heures supplémentaires avec l’étui de recharge fourni.
Les écouteurs sont compatibles avec la norme Bluetooth 5.0, ce qui est une excellente nouvelle pour la durée de vie du produit.
Le packaging
Les écouteurs sont livrés dans une boîte cartonnée qui dévoile une languette permettant de faire coulisser son contenu.
On accède à l’étui de recharge, qui ressemble comme deux gouttes d’eau à celui des AirPods, et aux accessoires : le câble USB-C permettant de recharger l’étui et une petite boîte contenant 3 paires d’embouts (en plus de ceux installés sur les écouteurs) de taille et de format différent (deux avec des ailettes et un sans ailette).
Le design des écouteurs
Les écouteurs ressemblent comme deux gouttes d’eau aux AirPods d’Apple, ils sont très fins et très légers. La seule différence vient de l’ailette optionnelle en caoutchouc. Leur aspect glossy les rend un peu froids au toucher. Ils pèsent 3 grammes seulement chacun (en comparaison, chaque AirPod pèse 4 grammes). Les Sudio Nio existent en 5 coloris : noir, blanc, vert, sable et aurore (bleu vert). Sudio m’a mis 3 coloris à disposition pour ce test : noir, blanc et vert.
Les écouteurs sont très fins et très légers, 6 grammes en tout pour la paire
L’appairage
L’appairage des Sudio Nio est simple, dans la lignée de ce que fait la marque Sudio.
Lorsque vous les sortez de la boîte, les écouteurs passent automatiquement en mode appairage sans même devoir appuyer sur un bouton. Une LED se met à clignoter sur chaque écouteur pour signifier qu’ils sont en mode appairage.
Si vous ne souhaitez les appairer qu’à un seul appareil, ça marche parfaitement bien. L’appairage est même très rapide. Par contre, si vous souhaitez appairer les écouteurs à un deuxième appareil, vous devrez vous assurer que le premier appareil n’a pas le Bluetooth activé sinon il va s’appairer automatiquement dès que les écouteurs seront sortis de la boîte. Et comme vous n’avez aucun moyen de les re-forcer à passer en mode appairage, vous ne les verrez jamais apparaitre dans la liste des appareils Bluetooth à proximité.
Bon, ce n’est pas très gênant en soi puisque le problème survient uniquement une fois lors de l’appairage à un nouvel appareil supplémentaire. Une fois la connexion établie une première fois sur tous les appareils, les écouteurs apparaissent dans la liste des appareils enregistrés donc il n’y a plus aucun problème pour venir les sélectionner.
L’appairage est simplissime. Les écouteurs passent automatiquement en mode couplage dès qu’on les sort de l’étui de charge.
Sudio ne met malheureusement aucune application à disposition pour peaufiner les réglages audio des écouteurs, mettre à jour les écouteurs, changer la langue (la voix est en anglais seulement…)… etc.
L’ergonomie
Chaque écouteur possède une surface tactile au sommet de la tige d’environ 1,5 cm de long. Cette zone tactile nécessite un peu d’entrainement, du moins lors d’activités sportives. C’est un coup à prendre. Mes débuts furent assez laborieux, certainement à cause de l’habitude prise avec les AirPods. La zone tactile est située un poil plus bas que là où elle devrait être selon moi. Sur les AirPods, je tapote directement l’embout de l’écouteur, celui qui se trouve dans le canal auditif. Or, sur les Sudio Nio, c’est déjà l’extrême limite de la zone qui répond aux commandes tactiles. En gros, il faut s’habituer à tapoter sur la tige (le haut de la tige certes) et non pas sur la base qui se trouve dans l’oreille. Je suis un peu tatillon, car c’est un des points sur lesquels je suis le plus exigeant, car cela peut vite devenir compliqué de passer à la piste suivante lors des footings en forêt par exemple.
Lors de mon test des Sudio ETT, je regrettais l’absence de différenciation des commandes entre écouteur droit et écouteur gauche. Hasard ou pas, j’ai visiblement été entendu puisque les commandes sont différentes d’un écouteur à l’autre.
La zone tactile de chaque oreillette permet de lancer ou mettre en pause la musique (1 tapotement). Ensuite, l’écouteur gauche permet de revenir à la piste musicale précédente (2 tapotements) et de baisser le volume (3 tapotements). L’écouteur droit permet de faire les opérations inverses, c’est-à-dire de passer à la piste suivante (2 tapotements) et d’augmenter le volume (3 tapotements).
Lors d’un appel, tapoter une fois sert à décrocher, maintenir le doigt pendant 2 secondes à rejeter l’appel et maintenir le doigt pendant 3 secondes à raccrocher un appel.
Là aussi, durant mon test des ETT, je déplorais l’absence de gestion du volume, qui est maintenant présente sur les Sudio Nio.
Mais, car il y a un mais, selon moi, ce n’est pas la meilleure implémentation…
Là aussi, mon utilisation quasi exclusivement sportive des écouteurs me rend exigeant. Le réglage du volume a le mérite d’exister, mais devoir tapoter 3 fois l’écouteur pour baisser le volume d’un seul cran, c’est juste pas possible ! Quand je veux baisser le volume de moitié par exemple, je dois renouveler l’opération 5 ou 6 fois, si bien qu’au bout d’une semaine, je n’utilise plus du tout le réglage du volume. En plus, en courant, il arrive bien souvent que je tapote de manière imprécise sur l’écouteur et du coup, ça n’enregistre que 2 tapotements donc ça passe à la piste suivante au lieu d’augmenter le volume… Assez pénible.
J’aurais tellement préféré un fonctionnement par appui long. On maintient le doigt sur l’écouteur gauche, ça diminue continuellement le volume jusqu’à ce qu’on relâche le doigt et inversement un appui long sur l’écouteur droit, ça l’augmente. Et pas besoin d’utiliser ces 3 tapotements.
Les commandes musicales sont complètes : lecture/pause, piste suivante/précédente, volume +, volume –
On ne retrouve pas non plus la fonction permettant de mettre en pause automatiquement la musique dès que l’on retire un écouteur. Je trouve cette fonction hyper pratique et c’est dommage de ne pas la retrouver ici.
Aucune commande ne permet de connaitre le niveau restant de la batterie par une annonce vocale.
Les retours vocaux sont seulement en anglais et la voix aurait à gagner en clarté. Ce n’est pas très gênant puisque les annonces sont plutôt rares (hormis le « Pairing successful »).
J’ai apprécié l’ergonomie de l’étui de recharge. L’étui est très sensible aux traces de doigt (même matière glossy que les écouteurs). Il ressemble très fortement à l’étui des AirPods (classiques), il a exactement le même gabarit. L’étui pèse 37 grammes, il est assez léger. On retrouve le fameux système aimanté qui permet la fermeture de la boîte et qui produit un petit claquement sonore. Les écouteurs viennent se loger très facilement dans leur emplacement, la tige vient prend place naturellement dans son emplacement grâce aux aimants intégrés. Vous pouvez mettre l’étui la tête à l’envers, et secouer, rien ne tombe ! Ce sont des petits détails qui sont très appréciables.
L’étui de recharge est ergonomiquement et visuellement très réussi, mais reste sensible aux traces de doigt
La recharge par USB-C se fait sur une des tranches de l’étui (et non pas en dessous). Le format USB-C devient maintenant la norme, ça évite d’emporter avec soi plusieurs formats de câble et il est très pratique d’utilisation.
J’aborde très rapidement l’utilisation du micro intégré puisque je ne passe jamais d’appels quand j’utilise les écouteurs puisque je ne les utilise que lors d’activités sportives. J’ai tout de même fait quelques tests et le format en tige ainsi que la présence d’un double microphone permettent d’assurer une très bonne qualité d’écoute.
Les écouteurs peuvent être reliés à deux appareils en même temps grâce à l’apport du Bluetooth 5.0.
Le confort
L’installation des écouteurs dans les oreilles nécessite un peu d’apprivoisement. Les ailettes installées d’office sont un peu petites pour mes oreilles, je pars donc sur les ailettes un peu plus grandes. Le changement des ailettes est simplissime, on vient enfiler l’ailette dans l’embout des écouteurs et on aligne la grille du microphone avec le trou situé dans l’ailette. Il faut juste que l’ailette soit vers le haut et non pas vers le bas (ça semble logique, mais je l’avais installé dans le mauvais sens au début).
Le port des écouteurs se révèle très confortable, bien aidé par la présence des ailettes en caoutchouc qui assurent une meilleure stabilité dans l’oreille et une surface différente au toucher. Dans le même format, ils se révèlent plus confortables que les AirPods. La présence de l’ailette en caoutchouc supprime cette sensation de glisse que je peux avoir avec les AirPods d’Apple. L’idée des ailettes est particulièrement bien trouvée.
Les écouteurs peuvent s’utiliser sans rien, avec une paire d’embouts en caoutchouc sans ailettes ou avec 3 paires d’embouts aux ailettes plus ou moins grandes. De quoi trouver son bonheur. Le toucher du caoutchouc est selon moi plus chaleureux que la surface glossy de l’écouteur.
L’autre avantage avec ce type d’écouteurs, c’est qu’il n’entraine pas cette sensation de bouchon d’oreille qu’on peut avoir avec les intras. Leur poids plume se fait totalement oublier, la présence de la tige également. Il faut juste bien veiller à correctement les positionner dans le conduit auditif, la tige vers le bas, un poil orienté vers la bouche, car cela a une incidence directe sur la qualité d’écoute. Sur ce point, le format intra conserve un avantage, car une fois enfilé avec le bon format d’embout, la qualité d’écoute reste la même, peu importe l’orientation des écouteurs (jusqu’à une certaine tolérance bien sûr).
Les Sudio Nio sont très confortables, bien aidés par la présence des ailettes en caoutchouc qui assurent une meilleure stabilité dans l’oreille
Lors de mes footings, j’entends parfaitement les bruits environnants, les Sudio Nio n’isolent pas du monde extérieur (c’est pour moi le plus gros défaut des intras). J’admets que cela peut-être un inconvénient pour ceux qui cherchent à s’isoler (dans une salle de sport par exemple), mais c’est clairement un avantage pour les sports outdoor.
Les Sudio Nio ne coupent pas des bruits environnants
Pour ce qui est de la qualité d’écoute, le niveau d’écoute au maximum reste plus faible que sur des écouteurs à conception intra-auriculaire. Du fait de l’absence d’isolation totale, les basses claquent moins par exemple et le volume maximum aurait gagner à être un peu plus puissant. Le volume sonore est néanmoins largement suffisant. Pour la qualité du son, je ne suis pas du tout un spécialiste, la qualité sonore est bonne mais je vous laisse lire les blogs spécialisés là-dedans qui parlent courbes de fréquence, de medium, d’aigus… etc. J’accorde moins d’importance à cette partie-là du fait de mon utilisation sportive.
Par contre, j’ai pu observer quelques microcoupures, à chaque fois dans les deux premières minutes de mes footings. Mais ça ne se produit pas à chaque fois donc difficile d’en identifier la cause. C’est peut-être parce que je porte ma montre Garmin Forerunner 945 au poignet gauche et que c’est l’écouteur droit qui sert d’écouteur maître pour la connexion Bluetooth. Sur la Garmin Forerunner 245 Music, je n’ai observé aucune microcoupure donc difficile de tirer une conclusion. Peut-être que c’est mon Apple Watch que je porte à l’autre poignet qui produit des interférences, difficile à dire.
L’autonomie
L’autonomie des écouteurs est dans la norme, environ 5 h d’écoute, un peu moins si on est toujours au volume maximum. C’est dans la moyenne de ce format d’écouteurs. Ça peut suffire pour courir un marathon, pour les intéressé(e)s !
L’étui de charge peut les recharger environ 4 fois avant de s’épuiser, ce qui donne une vingtaine d’heures d’autonomie au total, de quoi partir tout un week-end sereinement.
Les écouteurs sont vendus au prix de 69 €, ce qui leur confère un excellent rapport qualité/prix !
Vous avez le choix entre 5 coloris : noir, blanc, vert (les 3 modèles aperçus dans cet article) ainsi que sable et aurore (bleu vert).
En rentrant le code GEEKTROTTEUR, vous avez droit à 15 % de réduction, ce qui ramène les Sudio Nio à 58,65 € !
Les +
+ Le poids plume (très légers, seulement 3 g chacun !)
+ Un excellent confort
+ Le format ouvert qui permet d’entendre les bruits environnants (pour une utilisation sportive)
+ Une bonne qualité d’écoute
+ L’appairage automatique, simple et rapide
+ La résistance aux éclaboussures (IPX4)
+ Les commandes musicales au complet (gestion du volume)
+ Le système de simple et double tapotement
+ L’étui de recharge ergonomique (aimanté)
+ Le système d’ailettes en caoutchouc qui assure un bon maintien dans l’oreille
+ Le nombre d’embouts fournis (8) avec ou sans ailettes
+ Le format USB-C pour la recharge filaire
+ Le Bluetooth 5.0
Les –
– L’appairage automatique, quand on a plusieurs appareils à appairer (seulement le 1er appairage)
– La surface glossy de l’étui sensible aux traces de doigt
– Le système de triple tapotement pour le contrôle du volume
– La présence de quelques microcoupures
– Un léger manque de puissance
– Le retour vocal en anglais seulement
– L’absence d’application dédiée
Lire mon comparatif des écouteurs Bluetooth pour le sport
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J’arrive pas à connecter sudio nio a mon téléphone
Bonjour, j’ai une question. Lorsque l’on remet lés écouteur dans la boîte string est t’ils automatiquement ? Je me pose cette question car ils ne tiennent pas la charge