Nous sommes partis en Grèce, dans les Cyclades plus précisément, du 12 juillet 2015 au 21 juillet 2015. Nous avons pris un vol Vueling Toulouse-Santorin avec escale à Barcelone puis au retour un vol Athènes-Toulouse ce qui nous permettait de faire un trajet Santorin -> Paros -> Athènes et ne pas perdre de temps à revenir au même point.
Nous avons choisi d’aller à Santorin car c’est une île à part dans les Cyclades, elle ne ressemble à aucune autre île avec sa caldeira, des falaises abruptes, les petites ruelles d’Oia…
L’île est d’ailleurs victime de son succès, de nombreux japonais viennent s’y marier et l’hébergement est très cher à Oia.
Bien sûr, vous pouvez choisir de loger de l’autre côté de l’île mais la plus belle vue est du côté de la caldeira. Nous avons choisi de loger à Finikia au Lotza Studios. Le village est très mignon, très tranquille et très proche d’Oia (10 minutes à pied).
Notre vol atterrissait au milieu de la nuit (vers 3h30 du matin) et la gérante du Lotza, très sympathique, s’est arrangé pour qu’un mini-bus vienne nous chercher au milieu de la nuit pour nous amener à l’appartement. Nous avons partagé le mini-bus avec d’autres personnes, le transfert de l’aéroport à l’hôtel nous a coûté environ 15€. La gérante est venu nous chercher sur le parking principal du village (on ne peut pas rouler dans le village, ce n’est que des petites ruelles piétonnes) pour nous amener jusqu’à l’hôtel et nous montrer la chambre (heureusement car impossible de se repérer dans les ruelles sans trop de lumière).
L’appartement est vraiment magnifique, de type cycladique, il faisait nuit quand nous sommes arrivés et malgré la fatigue nous étions comme des fous en le voyant, ça dépayse d’entrée. Finalement c’est la première chose qu’on a vu de l’île. L’appartement comporte une entrée avec kitchenette et un « canapé », derrière il y a le lit et à côté du lit, la salle de bain. Les photos parlent d’elles-même…
Le lendemain, au réveil, quand nous sommes sortis dehors, nous étions encore plus ébahis avec la vue sur la piscine à gauche, les transats à droite et au loin la vue sur la mer. « Que les vacances commencent », comme on dit !
1er jour : visite de Finikia et Oia, baignade à Katharos Beach puis coucher de soleil à Oia
Après un petit dej, nous partons de sitôt nous balader dans les charmantes ruelles de Finikia. Le village n’est pas très grand, mais il est quand même possible de s’y perdre au début 🙂
Après avoir traversé la route qui mène à Oia, un chemin mène sur les hauteurs à une église, l’Ekklisia Profitis Ilias. Arrivé au niveau de l’église, wow, nous restons sans voix ! Une vue époustouflante et panoramique sur toute l’île et sur toute la caldeira. Peut-être la plus belle vue de l’île. La vue sur Oia est magnifique. Le chemin descend jusqu’à l’entrée d’Oia. Cet itinéraire est un peu plus long que de passer par la route mais la vue est incomparable. Depuis l’Eglise, en 10 minutes à pied vous êtes à l’entrée d’Oia et en 15-20 minutes vous arrivez sur le promontoire d’où on voit la vue la plus célèbre d’Oia.
Oia
Le village d’Oia est littéralement sidérant, comment l’homme arrive à faire tenir des habitations et des villages entiers à flanc de falaise comme ça. Oia est étonnant car il se visite assez rapidement horizontalement mais verticalement c’est une autre histoire. Le village regorge de rues qui s’entremêlent et qui descendent plus bas dans la falaise. Il mérite bien le village de « carte postale » tant il n’est pas rare de s’arrêter prendre des photos tellement c’est beau. Voir des petites ruelles descendre vers le bleu de l’océan entourées d’habitations colorées et pittoresques.
Le point faible de Santorin, ce sont les plages. Nous aimons bien alterner visite et plage et à Oia c’est difficile car le village est à flanc de falaise. Il existe bien une plage en contrebas mais d’une, elle n’est pas très belle et de deux il faut descendre un chemin et au retour ça grimpe sec ! Nous trouvons sur la carte une plage un peu plus grande à l’ouest de l’île à un endroit où la pente s’adoucit : la plage de Katharos. Elle se situe à peu près à 1,5km du centre d’Oia. Nous croisons énormément de quads en logeant la route pour y aller. La plage est de type volcanique, le sable est noir et la plage n’est pas très accueillante, il y a des rochers dans l’eau et un peu de vent (ce côte de l’île n’est pas protégé du vent). Mais qu’importe, ça fait tellement de bien de piquer une tête.
Nous restons à bronzer environ 2h avant de commencer notre remontée. Nous nous arrêtons dans un bar, le Katharos Lounge, la vue est juste magnifique avec la plage en contrebas. Le bar a une terrasse tout en long avec des petites tables et des canapés avec des coussins ! N’ayant pas vu le temps filer, on se remet en route pour remonter vers Oia car le soleil commence dangereusement à décliner et nous ne voudrions pas manquer l’attraction phare d’Oia : le coucher du soleil !
Le fameux coucher de soleil à Oia
Autant le dire toute de suite, c’est vraiment de toute beauté ! Par contre, c’est clairement victime de son succès. Je vous poste une photo en sachant que je l’ai prise dans le contexte suivant : nous venons de faire toute la remontée depuis la plage de Katharos en pressant un peu le pas car le soleil décline très très vite, on arrive en haut on voit déjà du monde à des endroits où il n’y avait personne au moment de descendre et là on commence à arriver dans le village et on tombe sur ça… Et le soleil va se coucher dans 5-10 minutes…. (oui on a pas bien anticipé et on a mal calculé le temps qu’il nous faudrait à remonter)
Du coup, soyons clair si vous voulez vous installer tranquillement et avoir des bonnes places il faut venir très très tôt. Est-ce-que ça vaut le coup ? Non clairement pas. Le coucher du soleil est magnifique depuis tous les points de vue. En arrivant 10 minutes avant, nous avons quand même pu trouver un point d’observation sympathique. (et finalement, je ne le sais pas encore à ce moment-là, mais ce n’est pas là que j’ai vu mon plus beau coucher de soleil à Santorin)
Une fois le soleil passé derrière l’horizon, les gens applaudissent… Bon pour le coup j’ai dû mal à saisir le concept mais bon pourquoi pas (comme ceux qui applaudissent à l’atterrissage d’un avion).
J’en viens au gros point fâcheux de cette expérience, quitter Oia après le coucher du soleil : un enfer ! Etant un habitué de nos chères fêtes du Sud-Ouest comme Bayonne, on s’en approche au niveau du ressenti de la foule. Il y a 10 personnes au m², chacun veut sortir le plus vite possible du village (on se demande vraiment si les gens sont en vacances à être si pressés que ça). Les rues à Oia sont loin d’être larges donc je vous laisse imaginer le scénario. Au bout de 4 ou 5 minutes la foule commence à se faire moins dense et nous pouvons respirer un peu mieux… Petit mot d’ailleurs : Santorin est un lieu très prisé par les Japonais pour se marier donc ne vous étonnez pas d’en voir plein à Oia. Vous n’en verrez pas un seul à la plage mais par contre au village c’est bondé de Japonais. Nous avons vu plusieurs japonaises habillées en robe de mariée avec le photographe à côté… D’ailleurs à ce sujet, il parait qu’ils sont hyper respectueux dans leur pays mais ceux à qui on a eu affaire continuellement pendant ces vacances, c’était plutôt l’inverse…
Mini-concert au Santorini Mou
Le soir, nous sommes allés manger à Finikia au Santorini Mou. Je vous le conseille fortement, l’ambiance est hyper conviviale, les plats sont excellents et si vous avez de la chance, vous tomberez sur un soir où le patron joue de la musique traditionnelle (bouzouki et guitare) toute la soirée. A votre arrivée, ne vous étonnez pas si on vous demande d’où vous venez. En fait, un drapeau est dressé sur chaque table et vous êtes en quelque sorte l’ambassadeur de votre pays. Lors de notre soirée, il y a avait 15 drapeaux différents, l’ambiance est très internationale ! Lors du « concert », le patron a même chanté Aline de Christophe quand il a vu qu’il y avait des français (nous) et des belges. Moment assez surprenant mais hyper sympa (si on m’avait dit un jour que j’entendrai Aline à Santorin chantée par un grec…). Vous pouvez même repartir avec le CD des compositions crées par le patron, Mihalis Hionas, c’est aussi la façon de le remercier d’avoir magnifiquement animé la soirée.
2ème jour : visite de Fira, Megalochori et Pyrgos Kallistis, baignade à la Red Beach (Akrotiri)
Le lendemain matin, nous partons pour Fira, point de ralliement des bus qui mènent de l’autre côté de l’île. Nombreux sont ceux qui louent un quad pour circuler sur l’île mais nous optons pour le bus, moyen de transport le plus économique qui, sur le moment, nous parait faire parfaitement l’affaire au vu des dessertes (ce qui ne sera pas tant le cas que ça au final…)
Depuis Finikia, nous attendons le bus depuis l’arrêt du village qui se trouve sur la route principale. Le trajet Oia – Fira coûte 1,80€ et dure à peu près 20-25 minutes. Vous trouverez la liste des prix ici et la liste des lignes avec les horaires ici. Pour aller à Akrotiri, nous faisons donc Oia – Fira puis ensuite Fira – Akrotiri. Tous les trajets de bus passent obligatoirement par Fira ce qui peut-être pénible selon les endroits où vous voulez aller.
Fira
Nous faisons un petit tour pour visiter Fira avant de prendre notre bus à destination d’Akrotiri. Fira est la capitale de l’île et ça se sent, il y a plus de monde en journée qu’à Oia, c’est plus grand, il y a de nombreuses boutiques souvenirs et c’est le point de départ vers les excursions en bateau dans la caldeira. Le village reste tout de même splendide avec ses maisons accrochées à flanc de falaise et la vue incroyable sur toute la caldeira. Sa position centrale permet d’avoir une meilleur vue sur le volcan en face et sur l’immensité de la caldeira.
La Red Beach
Après 20 minutes de bus, nous voilà à Akrotiri, enfin plutôt à l’arrêt de bus qui dessert la Red Beach. Vous avez le choix de vous arrêter à Akrotiri mais le chauffeur indique qu’il y a un arrêt plus proche pour ceux qui sont intéressés par la plage rouge. Une fois débarqué du bus, nous marchons 200m pour arriver à l’embarquement du bateau taxi. Pour rejoindre la Red Beach, il y a le choix de la marche en logeant la mer pendant 10-15 minutes ou alors le choix du bateau taxi qui dépose au pied de la plage. Nous choisissons le bateau, non pas par flemme de marcher, mais afin de profiter de la vue de la Red Beach depuis la mer. Le trajet dure à peine 5 minutes et la vue depuis le bateau est sympa mais pas extraordinaire dans le sens où ne voit la plage qu’au dernier moment. Depuis le chemin, vous avez également une très belle vue en arrivant à proximité de la plage (chemin que nous avons emprunté au retour du coup).
Comme son nom l’indique, la Red Beach a un sable de couleur rouge ocre. La mer bleu turquoise offre un contraste saisissant et magnifique avec ces falaises de roche volcanique. Il y a un petit snack à l’issue du seul chemin qui bifurque vers l’intérieur des terres juste après les falaises rouges. En arrivant un peu avant midi, nous avons pu profiter d’un semblant de tranquillité afin d’admirer ce spectacle de nuances colorées (pas facile depuis Oia qui est à l’autre bout de l’île ceci dit). Par contre l’après-midi en saison, il y a beaucoup beaucoup trop de monde. La plage est bondée à tel point que nous sommes presque obligés de marcher les pieds dans l’eau pour la traverser.
Sur le retour, nous grimpons pour atteindre un promontoire qui donne une très belle vue de l’île. L’endroit a visiblement été façonné par un énorme éboulement, ça fait froid dans le dos de penser que ça pourrait se reproduire à tout moment.
Megalochori
Au retour, nous décidons de nous arrêter à Megalochori, petit village traditionnel, très pittoresque et hyper mignon. Par contre, c’est terriblement désert ! Comme quoi, même en pleine saison touristique il est facile de se retrouver seul au monde sur l’île la plus touristique de Grèce !
Pyrgos Kallistis
Depuis Megalochori, nous décidons de rejoindre Pyrgos Kallistis, petit village perché que nous apercevons au loin. Nous coupons par un chemin à travers les vignes, le village semble si proche mais ça grimpe un peu et il y a quand même presque 3 kms au final. Pyrgos Kallistis est encore plus joli que Megalochori (un peu plus touristique aussi). Les ruelles montent, descendent et s’entremêlent au milieu des habitations traditionnelles blanches. La vue en haut du village est juste époustouflante, assurément une des plus belles vues de l’île. D’ici, on peut voir l’intégralité de l’île dans toutes les directions ! Nous restons un moment plantés là, à apprécier le moment présent.
Par contre, le retour à Fira depuis ce village fût un tout petit peu plus compliqué que prévu… Nous sommes redescendus en bas du village jusqu’à l’unique arrêt de bus du village. Après avoir attendu presque une heure, nous appelons la compagnie de bus qui nous dit que le bus est en chemin. Une demi-heure après l’appel (donc quasiment 1h30 après), ne voyant rien venir, nous commençons la marche pour rejoindre l’arrêt proche de Megalochori. La nuit commence à tomber et bien sûr, à mi-chemin qui croisons nous ? Le bus en sens inverse qui va vers Pyrgos…. Heureusement, vu que c’est un cul de sac, il repasse par la même route pour continuer son trajet vers Fira donc après avoir fait de grands gestes, le bus s’arrête et nous embarque. Nous reprenons le bus Fira – Oia pour enfin rentrer, un peu exténués par cette journée !
3ème jour : Excursion à la journée vers le volcan Nea Kameni
Pour cette troisième et dernière journée à Santorin, nous repartons à Fira en bus mais cette fois pour faire l’excursion en bateau vers les îles situées en face. L’excursion coûte 26€ (+2€ sur place pour le volcan), nous avons pris les billets dans les rues de Fira dans une des nombreuses agences présentes. L’excursion dure 6h, part de Fira, vous emmène au volcan de Nea Kameni (1h30 d’arrêt), aux Hot Springs (sources chaudes) de Palea Kameni (30 minutes d’arrêt), sur l’île de Thirassia (2h d’arrêt) et finit au port d’Oia (avec une sacrée montée jusqu’au village).
La descente jusqu’au port de Fira
Pour atteindre le port de Fira situé 100m plus bas, il existe 2 solutions voir 3. La 1ère consiste à prendre le téléphérique, la deuxième à marcher les 100m de dénivelé sur le sentier en lacets qui mène au port et la troisième à faire ce trajet mais à dos d’âne. Voyant les conditions de vie de ces pauvres bêtes, obligés de marcher toute la journée avec le poids d’un homme et des fois deux (enfants) sur le dos, nous choisissons la 2ème solution. Nous sommes jeunes, en forme, pas question de se faire porter et d’aggraver la fatigue des ânes. Et franchement quand on voit en vrai comment ils sont traités, la vitesse à laquelle ils doivent avancer pour ne pas prendre de coups de bâtons, l’absence d’eau ou d’ombre, ça donne vraiment pas envie de cautionner ça ! Pourtant je ne suis pas d’ordinaire quelqu’un qui s’engage coûte que coûte dans la défense des animaux systématiquement mais là ça me parait inutile de continuer à faire prospérer ce business.
La montée et la descente ne sont pas faciles, c’est vrai, car les pierres sont en mauvais état, il y a beaucoup de monde, il faut bien penser à éviter les ânes qui passent à toute vitesse mais rien ne vous interdit de faire des pauses afin d’arriver à bon port sans trop de mal.
Arrivés au port, nous cherchons notre embarcation parmi les dizaines présentes. Il faut savoir que ce port est uniquement dédié aux « petites » embarcations, les gros ferries amerrissent au port principal un peu plus loin car la profondeur du port de Fira ne leur permet pas de s’approcher suffisamment des terres. Finalement nous nous mettons dans la queue car notre embarcation n’a pas encore accosté.
Le volcan de Nea Kameni
Le bateau est une sorte de grand voilier en bois, il est magnifique. Le premier trajet nous amène en 10-15 minutes à Nea Kameni, la petite île en face où se trouve le volcan. Arrivés sur l’île, il faut payer 2 euros en plus pour visiter le volcan. Il y a encore beaucoup de monde, il y a 4 ou 5 bateaux remplis en même temps sur l’île mais la rotation est bien faite donc ça reste supportable. Une guide nous amène jusqu’au sommet du volcan. Le sentier n’est pas très difficile mais évitez quand même d’y aller en claquettes car qui dit volcan, dit chaleur. Le sol est assez chaud, on aperçoit même des fumerolles en haut du volcan qui nous rappellent que le volcan est encore actif. La montée dure 20 minutes environ. Arrivés en haut, nous sommes subjugués par le panorama exceptionnel sur l’intégralité de la caldeira et de l’île. Je vous laisse imaginer le contraste entre la paysage quasi lunaire du volcan et en arrière plan au loin, les habitations blanches de Fira ou Oia perchées sur les falaises. Durant l’excursion, le soleil cogne fort mais les rafales de vent viennent atténuer la chaleur donc ça reste supportable, par contre faites attention à ce que votre chapeau ne s’envole pas si vous en mettez un !
Les sources chaudes de Palea Kameni
Après 15 minutes de bateau, nous arrivons au deuxième arrêt : les sources chaudes de Palea Kameni. Le bateau jette l’ancre à environ 100m des sources donc il faut nager un petit peu pour y arriver. Plus que la chaleur de l’eau, c’est la couleur qui étonne le plus (et le monde aussi comme d’habitude). L’eau passe en quelques mètres d’une couleur bleue à une couleur rouille. Cela ressemble un peu à un bain de boue, j’ai mis la tête sous l’eau et j’avais comme un masque de boue sur le visage. Expérience assez insolite.
L’île de Thirassia
L’excursion se poursuit pas une halte de 2h sur l’île la plus au nord-ouest de Santorin, l’île de Thirassia. N’ayant pas encore mangé, nous ne sommes pas montés au village car ça grimpait dur et il fallait environ 20 minutes pour y monter et autant pour en descendre donc ça faisait un peu juste. En bas, vous pouvez marcher le long d’un « bord de mer » large de 10m, c’est un enchaînement de restaurants et de petites plages caillouteuses. On avait amené de quoi pique-niquer, on s’est donc installés au bord d’une plage pour manger et ensuite on s’est baigné avant de regagner le bateau. L’île n’est pas très très intéressante vu d’en bas, l’intérêt doit sûrement se trouver dans le village en haut.
Le bateau finit sa boucle vers Oia, cette partie du trajet fut la plus mouvementée car le bateau naviguait face aux vagues, ce qui occasionna quelques « arrosages » 🙂
Visuellement, c’est également la partie la plus intéressante car nous faisons face à Oia et le spectacle des maisons suspendues sur les immenses falaises est encore plus impressionnant vu d’en bas.
Le port d’Armeni et la remontée vers Oia
Le bateau accoste sur le minuscule port d’Armeni (c’était autrefois le port principal d’Oia mais maintenant c’est le port d’Ammoudi) qui se situe littéralement au pied d’Oia, 350 mètres en dessous du village… Il faut donc grimper pendant 15-20 minutes pour arriver au village et les ânes sont toujours là… Ce sentier permet d’arriver sur le niveau inférieur du village et de voir Oia sous une nouvelle perspective. Quand on visite depuis le haut, on ne pense pas forcément à se glisser dans les petites ruelles qui descendent on ne sait trop où. On peut apercevoir les jardins des maisons, les cours intérieures, les petits portails… On ne se lassera jamais de regarder tous ces petits détails : ces magnifiques couleurs propres à la Grèce, ce sol paré de petites pierres, ces murs parés de blancs…
Après cette « dure » journée, nous sommes rentrés au Lotza afin de profiter de la piscine. A l’approche du coucher de soleil, nous sommes montés sur la colline où se trouve la petite église dont je parle en début d’article. Assis sur les rochers, complètement seuls, nous avons pu admirer un des plus beaux couchers de soleil qui nous aient été donné de voir dans notre vie. Voir le soleil décliner lentement au dessus d’Oia dans un calme absolu, ce fut clairement un des moments forts du voyage.
Le soir, nous sommes allés manger dans un restaurant à 20m du Lotza : Krinaki. Nous y sommes repartis le lendemain en fin de matinée après une dernière balade dans Finikia avant de prendre notre taxi vers le port d’Athinios. La route qui descend jusqu’au port est hyper impressionnante, ça descend en épingles avec une vue incroyable. Arrivés au port, on se fait une dernière frayeur avec les billets du ferry. Nous avions imprimé les réservations et on pensait que ça faisait office de billets mais en fait, il fallait les échanger contre les vrais billets à l’agence. Nous avons donc dû aller à l’accueil dans le ferry (nous n’étions pas les seuls à avoir penser de cette façon), donner notre passeport, qu’ils le scannent, qu’ils fassent je ne sais quelle vérification et ce fut bon ! On saura qu’il faut aller chercher les vrais billets à l’agence pour notre futur trajet de Paros à Athènes !
C’est parti pour 3h15 de ferry en direction de Paros avec la compagnie Blue Star Ferries (la plus économique).
Pour la deuxième partie du voyage, j’y consacre un autre article : Douce escapade à Paros
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Bonjour,
Je pars à Santorin en octobre et j’aurais aimé avoir quelques tuyaux.
Par exemple la localisation exacte de la colline près de l’église d’où vous avez pu admirer le coucher de soleil. C’était à Finika?
Nous nous serons dans un hôtel de l’autre côté dans la ville de Kamari.
Merci de vos renseignements,
Bonne journée,
Cordialement
SIMON Cyril.
Salut Simon,
Ah tu vas te régaler en octobre, ça doit être top Santorin sans le monde !
Pour l’emplacement de l’église, le voici, c’est bien à Finikia !
Bonne journée à toi,
Romain